Ma Pomme

Qui est ma pomme ?

Je m’appelle Boris, comme Boris Vian et surtout à cause de Boris Vian. Ma mère était une grande fan…

J’ai presque 50 ans mais je suis resté jeune. J’ai commencé le piano à 6 ans, en conservatoire régional, j’ai arrêté à 14 et demi pour le lycée, j’ai repris à 16… pour faire du jazz. Après avoir rencontré des jeunes franchement géniaux qui formaient un beau groupe appelé “Charlotte Loukoum”. Pendant ce temps, je connaissais surtout du jazz “Bag’s groove” de Miles Davis (version du 24/12/1954 avec Thelonious Monk, Milt Jackson, Percy Heath et Kenny Clarke), ou des standards de Charlie Parker et de Dizzy Gillespie.

Comme j’étais jeune, j’ignorais encore qui c’était, mais j’écoutais beaucoup Herbie Hancock, et son fameux “Rock it”…

Et puis j’ai pris peu de cours de piano jazz, très peu, mais des très bons, par Alain Deschamps. Et je suis tombé à la médiathèque municipale sur l’album qui a transformé ma vie :”Total Eclipse”, de Billy Cobham (1974). Quand j’ai entendu ce truc qui m’a explosé à la face, je me suis dit : “c’est ça que je veux faire !!!” J’étais mordu…

Être pro, un vieux rêve…

J’ai cofondé une association théâtre-musique-danse pendant les années fac, où je m’occupais… de la musique, bien sûr. J’ai fait de la musique de théâtre, de pub… et ai failli devenir pro. Le plus marquant a été la musique jazzifiée d’une tragédie grecque d’Eschyle, Les Choéphores. Mais presque sur un coup de tête, à l’heure du choix, j’ai basculé vers un doctorat de lettres et d’anthropologie. Sans doute parce que tous mes potes partaient à l’étranger ou à Paris, et que je me retrouvais un peu seul et démotivé pour continuer l’aventure après avoir vécu autant d’émotions fortes.

…Mais amateur en jazz, c’est pas mal non plus !

Mais j’ai continué le musique tout de même. En amateur. Dans ce blog, je vous raconterai la démarche, les trouvailles musicales, les frustrations, mais aussi les découvertes artistiques.

Tout a commencé il y a 43 ans… et le plaisir continue ! Y a pas à dire : la musique, ça modèle toute une vie. Et surtout, comme toutes les passions, ça se partage et ça se transmet !

Mon rêve secret : que des internautes qui passent ici par hasard aient envie de connaître, sans a priori, sans image d’Épinal, ce que peut être le jazz d’aujourd’hui. Et qu’ils se mettent à aimer. Parce que dans le fond des choses, il n’y a pas besoin de posséder une thèse en musicologie pour apprécier cette musique : il suffit juste de se laisser porter.

Pour les novices, je vais tenter de vous montrer comment.

Pour les autres, j’espère surtout qu’on va échanger. On a tous beaucoup à apprendre des autres, et c’est ce qui est le plus génial dans le jazz : cet apprentissage, cette quête du son, qui ne cesse jamais.

Au plaisir de vous croiser sur la toile ou dans une salle ! 🙂