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Une fugue lead / basse
J’avais envie de jouer un contrepoint entre le lead (un son de vibraphone) et la basse. C’est cette formule qui architecture tout l’ensemble, très modal. La grille, très complexe, est entièrement architecturée à partir de ce thème contrapuntique.
Je voulais aussi une atmosphère un peu plus acoustique pour ce morceau, pour humaniser l’album après Ozone qui est assez électronique. Avec un son plus rock, qui évoque aussi les années 90 (puisque c’est le thème de l’album).
Un mood plus acoustique 90’s
J’ai traité la batterie le plus humainement possible, je ne sais pas ce qu’en penserait un batteur. Là aussi, ça me paraissait important pour obtenir un son général plutôt acoustique. Seules les nappes teintées Roland JX8P (très 90’s) sont plus électroniques, car elles forment un bon liant sans saturer l’espace sonore. C’était ce que j’aimais beaucoup dans cette machine qui était, je crois, parmi les premières à intégrer des effets de type chorus et reverb en natif…
Reste le son de guitare, qui pour le coup tente d’imiter un véritable guitariste, au risque de me faire pulvériser par la majorité d’entre eux. Je n’ignore pas qu’ils trouveront les attaques trop monolodiques, mais en même temps, ce type d’approche, dans les années 90, était assez habituel (cf. Franck Gambale avec Chick Corea, ou Scott Henderson avec Tribal Tech). J’aime bien ce style de jeu, et je vais encore l’approfondir dans d’autres créas. Encore une fois, je ne vise pas à l’imitation, mais à la dynamique et, idéalement, à l’expression.